Les vaccins: danger ou méconnaissance?

Les vaccins: danger ou méconnaissance?

18 avril 2018 by Tom
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Depuis la mise en place des 11 vaccins obligatoires au lieu des 3 initiaux (Diphtérie, Tétanos et Poliomyélite), ceux-ci sont devenus un sujet de polémique nettement plus étendu qu’auparavant. Chacun semble avoir un avis tranché, souvent sans réelle connaissance du sujet.
Dans ce cafouillage médiatique, que savons nous vraiment ?
D’où nous vient cette méfiance?

Composition d’un vaccin

On distingue deux types de vaccins:

  • Les vaccins vivants atténués: ils contiennent un agent infectieux vivant atténué par différents procédés chimiques (ROR, fièvre jaune…).
  • Les vaccins inactivés: ils contiennent un agent infectieux inactivé par un produit chimique ou de la chaleur. Bien qu’apparemment inoffensifs, ils sont capables de susciter chez le patient une réponse immunitaire (DTCP, Hep A et B, haemophilus influenza B, pneumocoque, grippe, méningite à méningocoques…).

En plus des agents infectieux, le vaccin contient également des conservateurs, des stabilisants et des antibiotiques.
Enfin, certains d’entre eux sont également composés d’adjuvants dont le rôle est de stimuler la réponse immunitaire à la vaccination; c’est pour cette raison que nous retrouvons parfois de l’aluminium dans les vaccins.  Les vaccins vivants atténués ne contiennent pas d’adjuvant.

Que suspecte-t-on?

Les suspicions sont nombreuses dans ce domaine:

  • Le vaccin ROR favoriserait l’autisme.
  • Le vaccin contre l’hépatite B provoquerait la sclérose en plaque.
  • L’aluminium, dans son rôle d’adjuvant, induirait des réactions locales graves (myofascite…), des maladies inhérentes aux neurones ou un retard du développement mental de l’enfant.

Le problème généré par ces suspicions concerne des cas particuliers, non majoritaires. Il est donc très difficile de les relier de manière scientifique au vaccin, même si les symptômes de ces maladies apparaissent immédiatement après la vaccination.
Il est donc très probable que dans le cas où les vaccins entraîneraient des complications, beaucoup d’entre elles pourraient passer pour des troubles ou pathologies survenus de manière fortuite.
Donc, sans réelle étude de masse (naturellement indépendante des laboratoires commercialisant les vaccins), nous ne pouvons scientifiquement déterminer la possibilité d’effets secondaires des vaccins, ni leur fréquence réelle.

L’aluminium au centre des débats

Ce que l’on sait médicalement

L’aluminium est un métal toxique lorsqu’il est présent dans le sang en grande quantité. Les laboratoires d’analyses médicales estiment que dans le sérum sanguin:
(les valeurs sont en microgrammes/ L)

  • Entre 1 et 5 : taux normal.
  • 10 : limite supérieure normale.
  • 15 : taux maximal admissible.
  • A partir de 60 : taux à partir duquel les fonctions supérieures sont altérées (troubles neurocognitifs et psychomoteurs).
  • A partir de 150 : taux au-delà duquel peut apparaître une encéphalopathie (démence progressive, dégénérescence du système nerveux central).

Il peut aussi être dosé dans le plasma.
La toxicité de l’aluminium est donc totalement admise dans le milieu médical. Il est aussi vérifié qu’il s’élimine essentiellement par les reins (sauf lorsqu’il est ingéré) et qu’une insuffisance rénale peut entraîner un stockage des particules d’aluminium dans le corps.
Les malades atteints d’Alzheimer montrent un taux d’aluminium au niveau cérébral 20 fois supérieur à la normale. On retrouve le même phénomène dans des régions  possédant un taux élevé de maladie de Parkinson et de SLA (Sclérose Latérale Amyotrophique).
L’aluminium s’attaque également aux astrocytes qui sont des cellules nourricières cérébrales. Ces particules se lient à hauteur de 60% à la transferrine qui a pour fonction de transporter le fer. Il peut donc entraîner une anémie.
Il est prouvé que dans certains cas, la réaction du corps à la présence de l’aluminium entraîne une myofascite à macrophages (symptômes musculaires locaux sur la zone de la piqûre associés au syndrome de fatigue chronique).
Enfin, les prématurés sont particulièrement sensibles à l’aluminium, certainement à cause de l’immaturité de leur système immunitaire. En excès, celui-ci entraîne une altération du développement psychologique de l’enfant.

L’aluminium dans les vaccins

Hors ROR, la plupart des vaccins disponibles en France (obligatoires ou conseillés) en contiennent sous 2 formes: essentiellement de l’hydroxyde d’aluminium et plus rarement du phosphate d’aluminium.
Les quantités injectées sont considérables:
Exemple de l’infanrix hexa (Traitement de 8 maladies dans le même vaccin obligatoire depuis peu): 820 microgrammes par litre soit pour un nourrisson de deux mois (âge de la première injection) 827 fois la dose normale pour lui, ou de manière plus explicite 33 fois la dose susceptible de lui provoquer une encéphalite si elle est présente dans son sérum.
Plus l’âge avance, plus ces chiffres diminuent mais ils restent au dessus des taux extrêmement nocifs. Et nous ne parlons que d’une seule injection, il ne faut pas oublier les injections complémentaires ainsi que les autres vaccins obligatoires à venir.
Heureusement, l’intégralité de l’aluminium ne pénètre pas dans le plasma sanguin sinon les drames à répétition auraient obligé les autorités de santé à réagir.
Une étude récente conduite par l’agence nationale de sécurité du médicament met en évidence que ce n’est pas la dose d’aluminium qui en fait un poison. Même à petite dose, il peut provoquer un stockage dans  les muscles et s’avérer toxique. Cette avancée permet donc de supposer que sa dangerosité serait à étudier au cas par cas, et que les réactions possibles ne se limitent pas aux jours suivant la prise.
Il ne faut cependant pas oublier que le vaccin n’est pas la seule source d’intoxication à l’aluminium. L’alimentation (il sera alors éliminé par les selles), l’air qui peut être également pollué, les déodorants ou autres produits cosmétiques…
Même l’OMS (organisation mondiale de santé) déclare que « l’innocuité des adjuvants est un domaine important et négligé » sans pour autant agir pour mettre fin au manque d’informations et d’études scientifiques valables.

Quelques faits

Pénurie du DTP

Il y a quelques années, il était très difficile de trouver le vaccin uniquement pour les maladies obligatoires en France. La plupart des pharmacies ne proposait que les combinés, obligeant ainsi certains parents à vacciner abusivement leurs enfants et non pas selon leurs convictions.
Il est souvent arrivé que le seul vaccin accessible soit l’infanrix hexa (contenant le maximum de maladies pour cet âge). Plus cher car plus complet, il enlevait le choix de ne pas vacciner son enfant contre l’hépatite B notamment.
De plus, le DTP sans aluminium (adjuvant à base de sodium) a été progressivement retiré du marché. Les laboratoires ont déclaré que l’aluminium était plus efficace mais aucune étude n’a été présentée dans ce sens.

On ne s’adapte pas toujours au patient

Certains pédiatres ou médecins ne prennent pas suffisamment en considération l’état de l’enfant ou de l’adulte qui vient se faire vacciner. Il a été prouvé que les prématurés sont plus sensibles à l’aluminium. Ils ne bénéficient pas pour autant d’un calendrier vaccinal adapté à l’immaturité de leur système immunitaire. De même, hormis la fièvre, l’état général de l’enfant ou de l’adulte n’est pas toujours pris en compte, pas plus que les faiblesses rénales. Pensez donc si c’est le cas à en parler à votre médecin s’il ne vous connait pas bien.

Difficultés de relier les maladies aux vaccins

La difficulté de prouver que la maladie découle du vaccin est l’un des plus gros problèmes rencontré. Même si une personne en bonne santé développe une maladie le lendemain de sa vaccination, cela ne constituera pas une preuve suffisante. Trop peu de médecins prescrivent des recherches du taux d’aluminium dans le sang pour pouvoir établir un lien entre l’adjuvant du vaccin et la maladie. En réalité on ne sait pas vraiment comment déterminer de manière objective si c’est une voie de conséquence ou un hasard.
Devant ce dilemme, la cour de justice de l’union européenne a reconnu « qu’un lien entre la sclérose en plaque et le vaccin pour l’hépatite B ne pouvait être exclu » même s’il n’y a pas de réelles preuves scientifiques mais en s’appuyant sur un faisceau d’éléments concordants et d’indices graves.
L’étude qui permettrait de démontrer les réelles complications et les bénéfices d’un vaccin est donc très délicate à effectuer, mais elle serait pourtant importante et nécessaire. Sans cela, nous restons sur une polémique entre des cas isolés, qui pensent être malades à cause du vaccin, et des gens qui prônent la santé de tout un pays.
La pression engendrée par cette deuxième catégorie tend à masquer la responsabilité des laboratoires à prouver en amont l’inoffensivité de leurs vaccins ou médicaments, avant de les mettre sur le marché.

Aucune communication à propos d’autres adjuvants possibles

Les adjuvants à base d’aluminium ne sont pas les seuls existants, certains sont moins sujet à controverse, tels que ceux à base de sodium. L’omniprésence de l’aluminium ne s’explique officiellement que par la plus grande efficacité qu’on lui prête. Cependant, aucune étude scientifique fiable n’a été officiellement publié.

Et les études scientifiques… où en sont-elles?

Le réel problème se trouve ici. Aucune étude sur les vaccins ne fait réellement l’unanimité.
Celles faites par un organisme indépendant démontrent la plupart du temps des liens entre les vaccins et certaines maladies. Dans un second temps, les laboratoires prouvent les vices de forme de l’étude (soit une population trop petite ou trop ciblée, soit d’autres biais à conséquences). A leur tour, ils encadrent une étude tentant à prouver l’innocuité totale des vaccins, décrédibilisée également par manque de cadre scientifique .
Exemple récent: les études sur le vaccin contre le papillomavirus effectuées par deux laboratoires dont les placébos contenaient de l’aluminium au lieu d’être uniquement des doses de solution saline.
De même, aucune étude publiée ne prouve que l’aluminium est le seul adjuvant capable d’assurer une efficacité vaccinale optimale. D’autres adjuvants existent pourtant et ne sont pas réputés toxiques. La ministre de la santé à déclaré que « l’aluminium dans les vaccins était inoffensif » sans pour autant s’appuyer sur des études sérieuses qui confirmeraient ses propos alors que même l’OMS se questionne.
Devant cette absence d’études sérieuses auxquelles se référer, nous ne pouvons donc réellement conclure que les vaccins sont inoffensifs ou dangereux.
Récemment le rapport officiel  d’une commission italienne d’enquêtes parlementaires rendu public le 7 février 2018 à identifié un risque significatif de développement de cancers et de maladie auto-immune suite à l’administration de vaccins combinés et multi-doses. Cette enquête, qui a duré 18 ans est disponible ici.

Conclusion

Hormis les extrémistes des réseaux sociaux, les personnes « anti-vaccins » ne le sont en fait pas totalement. Devant le manque d’informations, elles refusent de vacciner obligatoirement leurs enfants pour 8 maladies de plus sans avoir d’avantage de garanties. A l’heure où l’on est capable de faire des études sérieuses et non intéressées dans tous les domaines, elles aimeraient pouvoir se baser sur plusieurs d’entre elles spécifiques aux vaccins.
Pourtant le but à terme pour les deux groupes (pro et anti-vaccin) est le même: éradiquer un maximum de maladies sans pour autant se mettre en danger. Le jour où des études le démontreront, il n’y aura alors plus de débat.

En cas de symptômes qui se déclareraient spontanément suite à une vaccination, n’hésitez pas à contacter votre médecin pour lui en parler.
Dans un second temps, un homéopathe ou ostéopathe pratiquant la détoxication homéopathique vous aidera à nettoyer votre corps des différentes « substances toxiques » stockées.
N’hésitez pas à me contacter pour trouver des thérapeutes compétents en détoxication homéopathique dans votre région.

 

Tom HURÉ

Ostéopathe D.O
Du nourrisson à l’adulte

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