Toutes ces thérapies para-médicales manuelles présentent des différences qui ne sont pas toujours comprises du grand public.
Avant de choisir son thérapeute, il faut d’abord choisir sa thérapie.
La kinésithérapie
C’est la thérapie qui se différencie le plus des autres. Elle peut concerner la rééducation, le rééquilibrage ainsi que la proprioception d’une partie du corps. Au préalable, un médecin prescrira un ordre de séance et le kinésithérapeute par ses techniques agira sur la zone. Son travail est d’avantage symptomatique mais tout aussi primordial.
La chiropraxie:
Cette thérapie vise à traiter les différents maux par une approche vertébrale. Elle agit sur la colonne par le biais de manipulations vertébrales avec ou sans instruments afin d’intervenir sur le corps et les douleurs par l’intermédiaire des nerfs émergents de la moelle épinière. Les techniques sont souvent plus virulentes qu’en ostéopathie ou étiopathie. L’approche est cependant plus globale que la kinésithérapie.
L’ostéopathie et l’étiopathie
Ce sont les thérapies les plus proches, même si les défenseurs des deux pratiques peuvent dire le contraire. Le but de la séance est de rechercher la cause d’un symptôme (douleur ou trouble fonctionnel) afin de le traiter à sa base et non de manière superficielle. Les techniques sont manuelles, suivant la règle de non douleur et non instrumentales. Elles peuvent être à la fois vertébrales, fasciales, viscérales, crâniennes ou musculaires.
Chaque thérapie a sa spécificité mais le plus important est la manière dont le thérapeute la pratique. On trouvera ainsi des chiropracteurs aux techniques moins virulentes, des ostéopathes ou étiopathes très symptomatiques ou ne respectant pas la douleur du patient.
Le plus important reste de se renseigner sur le thérapeute et de faire fonctionner « le bouche à oreille » afin d’éviter de mauvaises surprises et être pris en charge de manière optimale.