Divers - Ostéopathe Aix-en-Provence

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01/Avr/2015

Toutes ces thérapies para-médicales manuelles présentent des différences qui ne sont pas toujours comprises du grand public.
Avant de choisir son thérapeute, il faut d’abord choisir sa thérapie.

La kinésithérapie

C’est la thérapie qui se différencie le plus des autres. Elle peut concerner la rééducation, le rééquilibrage ainsi que la proprioception d’une partie du corps. Au préalable, un médecin prescrira un ordre de séance et le kinésithérapeute par ses techniques agira sur la zone. Son travail est d’avantage symptomatique mais tout aussi primordial.

La chiropraxie:

Cette thérapie vise à traiter les différents maux par une approche vertébrale. Elle agit sur la colonne par le biais de manipulations vertébrales avec ou sans instruments afin d’intervenir sur le corps et les douleurs par l’intermédiaire des nerfs émergents de la moelle épinière. Les techniques sont souvent plus virulentes qu’en ostéopathie ou étiopathie. L’approche est cependant plus globale que la kinésithérapie.

L’ostéopathie et l’étiopathie

Ce sont les thérapies les plus proches, même si les défenseurs des deux pratiques peuvent dire le contraire. Le but de la séance est de rechercher la cause d’un symptôme (douleur ou trouble fonctionnel) afin de le traiter à sa base et non de manière superficielle. Les techniques sont manuelles, suivant la règle de non douleur et non instrumentales. Elles peuvent être à la fois vertébrales, fasciales, viscérales, crâniennes ou musculaires.
Chaque thérapie a sa spécificité mais le plus important est la manière dont le thérapeute la pratique. On trouvera ainsi des chiropracteurs aux techniques moins virulentes, des ostéopathes ou étiopathes très symptomatiques ou ne respectant pas la douleur du patient.
Le plus important reste de se renseigner sur le thérapeute et de faire fonctionner « le bouche à oreille » afin d’éviter de mauvaises surprises et être pris en charge de manière optimale.


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27/Fév/2015

Que cela concerne le sportif amateur, l’enfant ou la personne âgée, une périodicité précise idéale adaptée à tous ne peut pas être définie. Nous ne sommes pas tous égaux face à la santé. Ces fréquences n’ont donc qu’une valeur informative.

L’adulte

Les nombreuses contraintes que nous subissons tous les jours nous fragilisent (physiques, chimiques, stress). Il est intéressant de faire une séance tous les 6 à 12 mois en fonction de nos ressentis (énergie, douleurs, troubles fonctionnels, raideurs).

Le sportif (amateur ou professionnel)

L’augmentation des troubles physiques voire même émotionnels (en fonction du vécu de son sport) induit des séances plus rapprochées (environ tous les 6 mois) afin de travailler en prévention notamment pour éviter les épisodes douloureux.

Les enfants

La capacité de leurs corps à s’adapter aux différents chocs de la vie permet une fréquence moins régulière des séances d’ostéopathie. Elles seront surtout nécessaires en cas d’opération, de grosse chute ou de plaintes répétées. Il est cependant intéressant de faire un bilan lors de la poussée de croissance pour contrôler notamment l’éventuelle présence d’une scoliose.

Les enfants atteints de autisme

Il faudra mettre en place un suivi plus régulier pour les aider à s’apaiser et à mieux appréhender le monde extérieur. Cela dépendra notamment de l’atteinte de l’enfant et de sa réactivité vis à vis des séances.

Les bébés

Un traitement plus régulier est nécessaire au début de la vie afin de libérer les contraintes occasionnées par la grossesse, l’accouchement et les premiers pas dans la vie. Nous avons l’habitude de les traiter aux 3ème puis à l’acquisition du quatre pattes (environ 9 mois) et de la marche (environ 15 mois) afin d’harmoniser au maximum leur évolution. Cela permet également un contrôle de l’acceptation corporelle des différents vaccins pratiqués sur chacun.

Les femmes enceintes

En absence de plainte et dans le cas d’une grossesse bien vécue, une séance vers le 8ème mois est primordiale afin de contrôler la libération des dorsales et des côtes pour optimiser la respiration et la mobilité du bassin, essentielle pour permettre le passage du bébé le jour de l’accouchement.
Dans le cas d’une grossesse plus compliquée, d’avantage de séances seront nécessaires.

Cependant, n’oubliez pas que le meilleur indicateur d’un besoin de séance reste votre corps. Certaines zones plus fragiles (propres à chacun) sont d’excellents indicateurs de votre état de santé et pourront vous informer de la nécessité d’un bilan avec votre ostéopathe.


Tom HURÉ

Ostéopathe D.O
Du nourrisson à l’adulte

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